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A propos de l'art du Sumi-e

Que ce soit dans la peinture chinoise ou japonaise les paysages, portraits, oiseaux et animaux, fleurs, plantes en sont les principaux thèmes.

Orchidée, bambou, prunus et chrysanthème représentent les « quatre nobles ou gentilshommes ou princes », véritables modèles à imiter pour apprendre la technique.


L'époque Kamakura, correspond à la période de l’introduction du Sumi-e au Japon.



Les Quatre Nobles


L'Orchidée représente l’été, la féminité, l’élégance et le bonheur.

Le Chrysanthème représente l’automne et le courage, Il est symbole en orient de la vie et du bonheur.

Le Prunus ou le prunier représente le printemps car ses fleurs éclosent quand il y a encore de la neige. C’est le symbole de l’éveil spirituel. Il incarne la vigueur, la résistance, l’indépendance et la longévité.

Le Bambou incarne l’amitié éternelle et la longévité, enraciné dans la force. Il suit le changement et s’y adapte avec une grande souplesse. Sa tige élégante, souple et puissante était associée à la rectitude morale !

 

La représentation à l’encre de ces plantes était sujet idéal pour apprécier la maîtrise du pinceau d’un artiste.

 

Enso, l'anneau de la voie


Il représente la totalité de l’univers et dans le même temps la vacuité considérée comme la source du tout.

 

La cascades de Nachi


Elle est l’une des plus belles et des plus célèbres du Japon. Elle se trouve à la pointe méridionale de la péninsule de Kii, au sud de Nara. C'est un sujet privilégié souvent représenté par les artistes.


Une des notions fondamentales insiste sur la spontanéité, la plus extrême simplicité et la modération, principe directeur de l’art inspiré du Zen.

 

L’art du Sumi-e


En quelques traits de tonalité et d’épaisseur variables cette peinture résume l’essence de la technique du monochrome et l’esprit du sujet représenté.

Cette peinture naïve, presque primitive possède le dépouillement, la simplicité et la spontanéité qui sont la quintessence de l’esprit zen. Source d'inspiration de certains moines zen qui utilisaient également la calligraphie, la poésie et la peinture, arts d’une grande force expressive.


Au XVIIème siècle, le « bakufu » continua dans la politique d’isolement du Japon par rapport au monde extérieur sous prétexte d’empêcher la propagation de la doctrine chrétienne. Les seules exceptions profitèrent aux hollandais autorisés à commercer à travers le port de Nagasaki.

1616, l’étude de la culture chinoise était encouragée par les moines zen « Obaku »  qui avaient trouvé refuge au Japon à la suite de l’invasion Mandchoue.


Le Bunjin-ga ou Nan-ga, genre de peinture qui s’est développé au Japon à partir du XVIIème, a trouvé son inspiration dans la peinture des lettrés chinois, savants, poètes ou écrivains.


Ce sont deux peintres de génie, Ike no Taiga et Yosa Buson, qui se libèrent de l’imitation des tableaux d’origine chinoise, créèrent une peinture de lettrés adaptée au sol japonais.

Comme les lettrés ne peignaient pas pour gagner de quoi vivre, ils échappaient aux diktats officiels du goût et pouvaient donc se montrer plus spontanés et singuliers que les artistes liés à des mécènes. Le Bunkin-ga ne peut donc être codifié ou enseigné à des élèves.


Parmi les arts d’inspiration zen, la peinture monochrome à l’encre, que les japonais nomment « Suiboku-ga » peinture à l’eau et à l’encre en rapport direct avec le bouddhisme zen, exprime l'idée fondamentale, à savoir obtenir le maximum avec le minimum !

Ce que l'on sait moins, c'est que les estampes japonaises ont inspiré les peintres impressionnistes français.


Quelques coups de pinceaux suffisent à exprimer l’essentiel et chaque coup de pinceau est irrémédiable !

 

Cette technique fit son apparition dès le début de l’époque Kamakaru fin XVIIème siècle.

 

Il semble que les bouddhistes japonais aient découvert la méditation au milieu du VIIème siècle époque Kamakura et qu’elle commença à séduire les masses. Le Sumi-e et divers arts s’épanouirent au service du zen et offrait des havres de paix propices à la méditation solitaire.


Sans le Zen, des arts mineurs comme la cérémonie du thé, l’Ikebana, le Nô et toutes les formes de conventions qui caractérisent la vie quotidienne des japonais, n’auraient jamais vu le jour.

Le développement de la tradition zen dans les années 1400 a fait que l’interprétation du bouddhisme a donné au Japon une branche excentrique de la calligraphie qui privilégie l’intensité spirituelle et l’énergie vitale.

Les œuvres explosives et ébouriffées des ermites-calligraphes sont souvent faites d’un ou deux « kanji » géants.

En’i maîtrisait à la perfection la technique de la peinture monochrome à l’encre Sumi-e, troncs d’arbres, montagnes, falaises à coups de pinceau appuyés mais rapides, créant parfois cet effet sec et rugueux très appréciés des peintres à l’encre Sumi-e.

 
 
 

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